La rôdeuse nocturne... [Libre]

Le ville de Freezz City était réellement une forêt de fer et de béton qui ne dormait jamais. Même durant la nuit, à l'heure la plus tardive, comme c'était le cas au moment même où débute notre histoire, le spectacle qu'observaient les étoiles était un ballet habituel des travailleurs nocturnes, des taxis circulents dans les rues sombres, des livreurs dans leurs camions, en direction des supermarchés ou autres surfaces qui attendaient avec impatience de recevoir ce qui permettait de faire tourner leur boutique, des travailleurs honnêtes, ou pas... celui d'adolescents, qui fêtaient la fin de leur journée de labeurs à travers les bars et les discothèques ouverts la nuit, profitant d'un moment entre amis et buvant jusqu'à n'en plus pouvoir de cette boisson qu'adoraient les humains, mais qui était malodorante et qui pouvait les rendre fous... il y avait même là quelques animaux qui vivaient durant la période de la sphère d'argent, tel des chats, ou des chauve-souris qui quittaient les greniers des plus vieilles maisons pour attraper un ou deux moustique, et entamer leur danse nuptiale. On pouvait même entendre, quelque-part le cri d'une chouette. Et oui, Freezz Coty ne s'arrêtait jamais, car ses habitants ne s'arrêtaient jamais, a croire que personne ne voulait prendre cinq petites minutes pour se détendre et regarder le ciel...

Mais laissons de côté les humains, pour le moment, afin de s'intéresser d'avantage à la créature que j'incarne à travers mes posts, et qui faisait partie des habitants de la nuit : Rexia, une encore très jeune renarde des villes, l'une des dernières de sa race, venait justement de sauter au fond d'un grand containers, dans une ruelle sombre qui passaient juste derrière un collège, par où les élèves sortaient, normalement, mais qui à cet heure-ci, était logiquement déserte de toute trace de deux-pattes. Elle était à la recherche de nourriture, et elle était maintenant en train de se régaler avec le reste d'un hachis parmantier qui avait dû être balancé là la veille, car il n'était pas vraiment encore trop pourrit. La rouquine aurait préférée manger dans les poubelles des quartiers de nobles, mais cette nuit était celle des livraisons, et elle ne voulait pas prendre le risque de se faire repérer par les humains qui, si elle avait la chance qu'ils la prennent pour un chien, n'appréciraient pas de la voir manger à l'oeil.

Les poubelles des écoles, ce n'était pas forcément les plus fameuse, mais on était presque toujours sûr d'y trouver quelque-chose à se mettre sous le crocs, car si la femelle ne trouvait pas forcément la nourriture des cantines des très bonne qualité, c'était aussi le cas des bipèdes, et il y avait beaucoup de gaspillage, dans le coin, qui lui était très profitable. Les humains pouvaient parfois vraiment jeter n'importe-quoi... oh, et puis, ce n'était pas si mauvais que ça, elle ne crachait pas dessus. Contrairement à certains chiens, elle, les humains ne la nourrissaient pas, et même, ils ne voulaient pas d'elle. Elle n'était même pas sûr de leur réaction si un jour l'un d'entre-eux la voyaient, apprenés qu'il existait encore des renards... sans doute la captureraient-ils pour faire d'elle une parure de noble, la turaient-ils pour les soit-disant "maladies" qu'elle colportait. En tous les cas, sa nourriture ne tombait pas des arbres, et si elle commençait à avoir des goûts de luxe, elle ne survivrait pas. C'était l'une des règles primordiales de la vie sauvage que sa mère lui avait appris alors qu'elle n'était encore qu'une renardette.

Le petit animal à la fourrure flamboyante avait toute sa vie vécu des détritus des humains, et occasionnellement d'un petit corbeau malchanceux ou d'un rat maladroit qu'elle réussissait à attraper, si bien qu'elle connaissait très bien les meilleures poubelles de la ville, et celle-ci était une habitué de ses visites, lorsqu'elle ne trouvait rien de mieux à se mettre dans l'estomac. Et au final, après avoir terminée son hachis, ainsi que le font d'un vieux yaourt périmé, elle se ramassa sur elle-même et, souplement, elle sauta hors de la poubelle et atterrit sur le trotoire, où elle commença à partir tranquillement, retournant vers sa tanière dans la casse. On ne pouvait pas vraiment dire qu'elle faisait belle figure... sa fourrure était couverte de taches de jus de hachis parmentier et autres nourritures non-identifiés, et elle avait même une patte coincée au dessus de l'oreille droite... une coquillette dont elle se débarrassa d'un geste dédaigneux du revers de sa patte à elle, comme si se retrouver aussi sale ne la dérangeait pas plus que ça... ce qui, en fait, était la cas. La salletée, après-tout, elle vivait dedans depuis qu'elle était née, et en plus l'odeur des détritus masquaient la sienne, ce qui lui permettait d'échapper plus facilement à l'odorat des chiens errants ou domestiques. C'était là une ruse dont se servaient la plupart de ses semblables depuis la nuit de la création, puer pour s'échapper. Elle se contenterait de se donner quelques coups de langue une fois qu'elle serait rentrée chez-elle pour au moins remettre sa fourrure en place, à l'abri des regards du monde, mais pour le reste, elle le garderait comme c'était.

Ça avait été une assez bonne soirée. Elle avait pue manger à sa faim, et elle n'avait pas encore rencontrer d'autre être vivant qu'un gros chat qui avait fuit en la voyant... pour le moment, pas de bagarre, ni de fuite, cette nuit. Si elle pouvait retourner jusqu'à sa voiture sans devoir se cacher, ce serait vraiment une nuit parfaite... la seule chose qu'elle regrettait un tout petit peu, c'était que le yaourt nature qu'elle avait finit n'ait pas été un peu sucré. Mais au font, cela n'était pas forcément plus mal... a nouveau, une des leçons de sa génitrice lui revint en mémoire, une leçon pour la survie, et elle ne put s'empêcher de la pensée à voie haute :

Dans la vie, il ne faut manger que ce qu'il faut pour survivre, et pas le plus riche... sinon, tu deviendra grace, tu deviendras lente, tu auras plus de mal à te cacher, et les hommes te débusqueront à coup-sûr.

"De retour en ville ... beurk ! Je ne m'imaginais pas retourné ici mais puisqu'il le faut"

Blancka était devant les portes de Freez City en loup ! Elle n'avait pas froid au yeux et allait même jusqu'à grogner sur un garde qui l'approchait trop à son goût. La jeune louve brune faisait peur, et un loup blanc la suivait partout mais personne ne le voyait, à part elle. Cela ne l'effrayait pas ! Elle été plutôt effrayé à l'idée de dormir dehors, dans la rue salle. Mais pour l'instant il fallait à tout pris trouver à manger. Blancka se mit à renifler les odeurs et en sentit différentes : un chat, un chien, un humain plutôt costaux qui transpirait et une humaine qui vendait du poisson. La proposition était trop alléchante pour ne pas en voler quelques un ... voir en acheter. La louve se mit donc sous son apparence humaine : apparence où le loup mystérieux, qui lui parlait dans ses rêves et était à ses côté sous sa forme lupine, n'était pas présent. Une fois sous forme humaine, ses longs cheveux tressés retombèrent sur ses épaules. Elle écarta une mèche rebelle du son visage et se mit à fouiller ses poches en quête d'argent. Rien ... ses poches étaient complètement vide ! Elle décida que le vole était la seule façon de manger. Blancka s'avançait sous forme lupine vers une table ou était entreposé toutes sortes de poissons. Elle se léchait déjà les babines quand un chat derrière elle lui adressa la parole :

"Ce n'est pas bien de voler ! Ricana-t-il

_ Tait-toi idiot ! Grogna la louve brune en jetant un regard féroce au chat qui la regardait d'un air amusé.

_ Je peux t'aider si tu le désire !

_ Je n'ai pas besoin de l'aide d'un chat d'égout !

_ Ahahah ! il riait à gorge déployé !

_ Qui y a-t-il de si drôle ?

_ Et bien je suis le chat de cette poissonnière ! Je pourrais attiré son attention pendant que tu lui vole quelques poissons ! A une seule condition !

_ La quelle ? La proposition du chat était trop alléchante, et Blancka mourrait de faim.

_ Tu dois ... je ne sais pas ! attrape moi un poisson au passage !

_ D'accord ! Cela paraissait trop simple mais la louve avait terriblement faim !"

Blancka s'approchait donc d'un coins de la table et se glissa en dessous. Elle attendit que la poissonnière partent voir le chat et se leva d'un coup sec ! La table vola pour se reposer 2 mètres plus loin. La poissonnière trop occuper à regarder l'immensité des dégâts et hurlant au désastre ne vit pas que Blancka poussait un énorme sac de poissons vers une ruelle étroite et sombre. Le chat rejoignit la louve peut de temps après qu'elle se soit installé dans la ruelle. Il prit un poisson et détalla sans demander son reste. Blancka regardait encore la direction que le petit animal rayé gris-noir avait prit pour partir, puis se mit à manger férocement le poisson. Elle avait tellement faim qu'elle aurait pu tout mangé, mais elle décida d'en garder pour les prochain jour à venir car elle ne savait pas se qui l'attendait. Il prit forme humaine après avoir mangé quelques poissons. Elle avait prit sans le faire exprès un sac transportable. Elle l'accrocha sur ses épaules et prit forme lupine. Elle avança ainsi dans la rue à la recherche d'un endroit tranquille ou elle pourrait dormir.

(Hors JDR : désolé pour cette attente j'avais quelques petits problème !)

[C'est déjà bien que tu ais répondue ! Merci de t'être intéressée à mon rp, et n'hésite pas à prendre ton temps si tu as autre-chose à faire ^^]

Alors que Rexia prenait les ruelles les plus sombres, généralement les plus désertes, sauf si elle avait la malheur de croiser une bandes de délinquant en train de taguer ou de se vanter de leurs "exploits"... et, dans ce genre de situation, il lui fallait toujours se dépêcher de prendre la fuite par une bouche d'égout, où ils ne pourraient pas la suivre, car elle avait déjà observée de pauvres animaux plus ou moins de sa taille, généralement des chats, se transformer en "ballon" entre les mains de ces brutes... elle se fit couper la route par l'arrivée d'une forme grise qui courait dans une rue adjacente. Les deux créatures faillirent se percuter et durent s'immobiliser, le nouveau-venu fit tomber quelque-chose à l'odeur salée, qu'elle reconnut immédiatement comme étant un poisson. C'était un chat... celui-ci posa la patte sur sa proie et grogna à l'adresse de la renarde, les poiles hérissés, comme si il avait peur qu'elle le lui vol... normalement, ça aurait pu être le cas, mais cette nuit, Rexia était repue, elle n'avait ni la force, ni l'envie de disputer sa prise à un chat.

Passe ton chemin, matou,

lui dit-elle, d'une vois qu'elle fit en sorte de rendre blaser, faignant que cette rencontre l'ennuyait.

Je n'ai aucune envie de te disputer ton poisson puant !

C'est ça, dit plutôt que tu as peur de te battre contre-moi...

Je serais capable de t'arracher la queue et de te l'enfoncer dans la gorge d'un simple coup de patte !

Ce genre de discussion, lorsque ça ne se réglait pas à coups de dents et de griffes, Rexia en avait chaque fois qu'elle rencontrait un chat... leurs espèces étaient ennemis depuis des générations, c'était inscrit dans leurs gênes, car les chats volaient parfois les proies des renards des villes, et autrefois, les renards des villes chassaient et dévoraient les chats... aujourd'hui, cette pratique avait disparue, car les derniers survivants ne voulaient attirer l'attention des maîtres en faisant disparaître leurs petites bêtes, mais ces arrogants de chats avaient gardés la manie de leur lancer des pics à chaque rencontre, comme si ils ne demandaient que la confrontation... bande d'idiots vantards !

Rexia observa un instant le chat... puis finalement, le museau haut, elle passa à côté de lui sans lui accorder un regard de plus, et s'éloigna par la rue d'où il était arrivé, en lui disant cette vérité :

Pfeu, tu n'en vos pas la peine ! Retourne donc devant ta cheminée, de petits humains doivent rêver de te tirer les moustaches.

Moi, au moins, je n'ai pas de puces !

Rexia fit en sorte d'ignorer la remarque... et le fait que parler de puces lui donnait envie de se gratter... et elle continua son chemin en faisant en sorte de gigoter la queue en direction du chat de la façon la plus vulgaire possible. Elle entendit l'animal ramasser son bien et partir, lançant un dédaigneux grondement. Depuis toute petite, sa mère lui avait répétée de ne jamais répondre aux insultes d'un chat... ces bêtes n'attendaient que de pouvoir revenir auprès de leur maître avec une blessure prouvant la présence d'un renard... ou pour ce qu'il prendrait pour un chien dangereux... dans les rues de la ville, pour ensuite avoir le plaisir de les observer se faire chasser. Elle décida que son honneur ne valait pas la peine qu'elle se mette en danger pour si peu, surtout que cette fois, le félin était pressé, et il n'avait pas insisté... autant qu'elle rentre chez-elle et oublie cette histoire.

Elle s'approcha de la lumière d'un réverbère à l'empoule clignotante, et vie alors l'ombre d'un bipède... avant de se faire repérer, elle s’aplatit sur le sol et recula contre un mur, là où elle pourrait voir sans être vue, à moins que le propriétaire de cette ombre vienne directement sur elle. Elle allait restée et attendre qu'il s'en aille, puis attendre un moment, afin d'être certaine qu'il n'y avait pas de danger. Mais l'ombre ne partie pas tout-de-suite, elle fit d'abord une chose qui étonna grandement la renarde : elle se tordit, se rétrécit, et prit tout-à-coup la forme de l'ombre d'un grand chien, qui partie dans le sens opposée. Étonnée et curieuse, mais restant prudente et marchant ventre contre terre, elle s'éloigna un peu du mur et regarda... un chien à la fourrure brune lui tournait le dos et s'avançait dans la ruelle... mais non, ce n'était pas un chien, elle fit tout-de-suite à son corps svelte et léger que c'était une femelle... et ce n'était pas une chienne : c'était une louve !

Rexia, les yeux grands ouverts, se redressa et s'avança dans la lumière du réverbère. Elle avait bien souvent entendue les histoires des loups : ils étaient peut-être plus rares qu'eux et avaient autant, si ce n'est plus, de mal à se cacher et à survivre... ils pouvaient peut-être prendre forme humaine, mais ils se remarquaient plus facilement. Certains renards considéraient les loups comme assez proches d'eux pour avoir sympathisé avec eux, et d'autres les fuyaient autant que les hommes... Rexia, elle, elle ne savait pas, c'était la première fois qu'elle rencontrait un loup, et même sa mère n'avait pas encore eue cette chance, ou en tout-cas, elle ne le lui avait jamais racontée. Dans le doute, elle décida de tenter une approche... elle toussota, afin d'attirer son attention. Entièrement entrée dans la lumière, elle avait la tête sur le côté et les oreilles en arrière, ne montrant aucune agressivité, juste une polie curiosité pour la nouvelle-venue. Ses pattes étaient cependant droites et tendues, prête à fuir à la moindre menace...

Ouah,

dit-elle,

je n'aurais jamais crue pouvoir vivre assez vieille pour rencontrer l'une de mes célèbres cousines. Tu es nouvelle, en ville ?

Blancka s'avançait dans la ruelle éclairée par quelques réverbères quand un toussotement la fit tressaillir. Elle hésita à se retourner pour finalement se mettre en face du la personne derrière elle, sur la défensive, les oreilles complètements rabattu sur sa tête, les crocs dehors, la queue haute. Quand elle vu un renard elle n'en cru pas ses yeux ! Elle se mit tout de suite en position d'attention, un oreille en avant, une tourné pour écouter, la queue basse mais non collée à ses pattes arrière et la gueule fermée : elle été attentive à tous les bruits. Puis elle se mit à renifler l'air qui lui appris que le renard en face d'elle était en faite une renarde. Ce qui ne changeait pas grnad chose à la donne car si elle voulait ses poissons elle pouvait toujours bavait. Mais la rouquine étalé une expressions rassuré presque curieuse, ce qui mit Blancka en confiance tout en restant attentive. C'est alors que le renarde parla :

"Ouah, dit-elle, je n'aurais jamais crue pouvoir vivre assez vieille pour rencontrer l'une de mes célèbres cousines. Tu es nouvelle, en ville ?

_ Non pas tout à fait ... je reviens d'un voyage ! et toi ?"

La louve désormais rassurée que la renarde ne lui voulait aucun mal se détendit un peu, elle s'assit et regarda le ciel en attendant une réponse de la part de la renarde, la tête penchait en arrière lui permettait amplement d'admirer la plus belle chose au monde. Le ciel, il était bleue foncé, pleins de petites lumières l'éclairaient pour le rendre encore plus beau: les étoiles ... c'est petites choses qui s'illuminent une fois la nuit venue. La lune n'était pas tout à fait pleine mais presque, la lune ... blanche comme toujours mais avec de petits reflets que Blancka ne reconnaissait pas. Cette lune presque pleine fit resurgir l'instant primaire de Blancka : hurlait à la lune. Elle avait terriblement envie de hurler sa douleur, cette douleur oppressante de ne pas savoir qui tu es vraiment ... cette douleur de ne pas savoir si tu existe réellement. Elle avait envie de hurler mais le fait d'être en ville l'empêchait de le faire, et malgré elle, elle détacha son regard de cette lune qu'elle chérissait tant. Son regard s'attarda sur la renarde. Son pelage roux était couvert de tâches, la louve en déduisit que la rouquine devait vivre en ville depuis longtemps. Elle s'adressa de nouveau à elle sans lui laissé le temps de répondre à sa première question :

"Tu vit en ville depuis longtemps, n'est ce pas ? Je m'appelle Blancka ! Et toi ?"

La renarde dégagé une sensation intense comme si Blancka et elle se connaissais depuis longtemps. Cela déconcerta un peu la louve qui ne reconnu pas sa lointaine cousine. Puis elle fut pris d'un malaise soudain, et comme toujours elle s'effondra au sol en reprenant forme humaine.

Blancka se trouvait dans une prairie, elle jeta sa tête en arrière et vit la lune, pleine. Elle s'avança vers le point le plus élevé de la prairie et hurla à la lune comme jamais. Son hurlement d'abord triste se transforma au fur et à mesure en un hurlement de joie. Elle s'arrêta et regarda autour d'elle, elle reconnaissait parfaitement l'endroit ou elle se trouvait. Elle été désormais dans la forêt de sa naissance. Sa joie et sa bonne humeur provoquées par le hurlement firent place à une tristesse profonde. Elle s'avança vers l'endroit ou été la clairière ou elle vivait étant petite. Et alors elle le vit ! Un chasseur, il avait capturé ses parents et le reste de la meute, sauf elle. Elle tourna la tête et vit un loup blanc comme la neige, il se tenait debout derrière l'homme et regardait les loups se faire capturer sans rien faire. Ce loup ! C'était ... c'était celui qu'elle voyait dans ses rêves et sous sa forme lupine. Ce loup dont elel ne connaissais toujours pas le nom tourna la tête et leur yeux se rencontrèrent. Il lui alors ceci :

"Tu es Blancka. Blancka de la Meute de l'Orage. Ne l'oublie jamais ! Rappelle toi que ton père, ta mère et le reste de la meute ne sont pas mort ! Ils sont emprisonnées et t'attendent. N'oublient jamais qu'ils se sont sacrifiés pour toi. N'oublient jamais ... jamais !"

Blancka restait bouche bée, le loup blanc avait une voix à la fois calme et insistante. Elle voulut parler mais le loup s'en alla en un nuage du fumée grise et noir.

Elle se réveilla allongée sur le trottoir d'une ruelle, elle avait mal à la tête et regardait la renarde dans les yeux avant de lui dire :

"Que c'est il passé ? demanda-t-elle."

La menace se lit sur le museau de la louve lorsque celle-ci répondit à l'appel de la renarde en se retournant dans sa direction, les dents sortis de ses babines... cela fit faire un pas en arrière à la petite bête rousse, cependant elle ne s'enfuit pas. Rexia savait bien que si sa cousine-canine avait réagit ainsi, c'était que même si elle avait toussoté afin d'éviter ça, l'entendre derrière-elle l'avait faite sursauter, et elle avait réagit dans le cas où elle soit une possible menace. C'était normal, c'était son instinct, et elle garda sur son museau sa simple petite expression de curiosité, toujours prête à fuir si cela s'avérait nécessaire... elle ne doutait pas un instant de pouvoir s'échapper, de toute-façon : elle connaissait le quartier mieux que les poils de sa queue, et elle était petite et vive. Elle savait qu'elle pourrait courir assez longtemps pour passer par un trou, sous une balustrade, où seul elle et les chats pouvaient passer, et la louve ne pourrait pas la suivre. La renarde était curieuse, mais elle n'agissait jamais à l'aveuglette, elle avait toujours un plan de secours... encore une fois, elle en remerciait sa mère pour sa longue éducation sur la survie.

Elle n'eut, au final, absolument pas le besoin de prendre la fuite... l'expression de menace de la louve brune imita celle de Rexia en devenant de la polie curiosité... apparemment, elle avait due voir dans sa vie autant de renard qu'elle-même n'avait vu de loup. Elle avança le museau et renifla dans sa direction, et la renarde fit de même, car l'odeur chez ceux de leurs espèces étaient une seconde identité, aussi importante, voir plus, que les noms... on pouvait cacher son nom, mais pas son odeur. Même en se roulant dans la bout ou en se lavant trois fois quotidiennement, son parfum gardait toujours un petit quelque-chose qui le rendait différents des autres, unique, et les canins avaient la capacité de sentir et de mémoriser cela. Elle remarqua que la louve, elle-aussi, semblait un peu sur ses gardes... elle se demanda pourquoi. Après-tout, sous leurs formes canines, elle faisait moins de la moitié de sa taille... la renarde ne pourrait pas faire plus de mal à la louve qu'elle-même ne pourrait en faire à un ours. Elle sentit une odeur de poisson, dans le sac qu'elle portait autour du cou... avait-elle peur que la petite rusée cherche à lui chaparder son butin ? Encore une fois, Rexia aurait pue le tenter, mais cette nuit, elle était repue... et puis, elle ne se serait pas annoncée ainsi, si son attention avait été de la voler : elle l'aurait suivie dans l'ombre et aurait attendu le meilleur moment pour glisser le museau dans le sac.

Finalement, la louve sembla décider qu'elle pouvait lui faire confiance, et répondit de façon polie à sa question, ce qui détendit un peu Rexia... au moins cette louve ne semblait-elle pas agressive, surement temps qu'elle ne ferait rien pour mériter de recevoir son agressivité. Elle s'assit même et observa le ciel... la renarde se sentait plus en confiance, mais elle n'alla pas jusque-là, cependant... elle ne la connaissait pas depuis assez longtemps pour ne pas se tenir prête à fuir.

La louve lui expliqua qu'elle était revenue en ville suite à un voyage... un voyage de combien de temps ? Rexia avait trois ans, et avait vécue deux années auprès de sa mère... combien de temps ça vivait, un loup ? Avait-elle était absente le temps de sa naissance et de sa croissance, ou avait-elle toujours plus ou moins était-là, mais se cachant trop bien pour qu'une autre bête voulant se cacher ne la remarque ? Oh, trop de questions à la fois, cela risquer d'ennuyer la louve autant qu'elle. Elle les lui poserait petit-à-petit quand le moment serait venu. En attendant, souriant amicalement et remuant la queue d'un air calme, elle répondit à la nouvelle-venue, qui se présenta sous le nom de Blancka :

Je suis une renarde sauvage des villes, je ne vies pas seulement depuis longtemps ici : je suis née ici, cachée à la vue des hommes, et je vies toujours en me cachant. Je m'appelle Re...

Elle ne put finir sa phrase, car d'un coup, Blancka se raidit... Rexia fit à nouveau un pas en arrière : s'apprêtait-elle à lui sauter dessus ? Non, en fait, elle vit le corps de la louve se tordre et reprendre forme humaine... elle se demanda si cela était douloureux... puis s'effondrer face contre-terre, agitée de spasmes. La renarde hésita, fit un pas en avant, puis un autre, un troisième, les pattes montant contre son ventre, le museau en-avant, les oreilles en arrière... la fille-louve ne bougeait plus. Alors elle courut vers elle. Le sac s'était ouvert et les poissons s'étaient étalés, mais elle en ignora l'odeur alléchante et, à coups de museau, tourna un peu sa tête, faisant en sorte que son nez ne s'écrase pas sur le goudron froid. Elle lui lécha le visage, demanda :

Eh, est-ce que ça va ?

... mais pas réponse.

La nuit s'avança, et pendant le temps où la louve resta dans le coma, Rexia resta près d'elle. Elle ne sut pas pourquoi elle fit ça, elle ne la connaissait même-pas, mais son instinct la poussa à rester là, à veiller sur elle... surement une sorte de solidarité entre espèces-canines-maltraitées-par-les-hommes, bien qu'elle ne savait pas vraiment ce qu'elle pourrait faire, si l'un d'entre-eux arrivait. Au moins, Blancka était-elle restait sous sa forme humaine durant tout ce temps, et elle n'eut pas besoin d'intervenir pour éloigner quelqu'un : personne ne passa par-là, il était surement trop tard. Et enfin, la fille-louve ouvrit les yeux...

Rexia se sentit soudain un peu trop près d'elle, et elle recula de trois pas pour se mettre hors de portée, au cas où elle aurait l'idée d'étendre son bras pour l'attraper. Blancka resta au sol, et lui demanda ce qu'il s'était passé. Rexia secoua les épaules, et répondit en toute-honnêteté :

Ce serait plutôt à toi de me le dire... tu t'ais rédie d'un coup, tu as pris forme humaine et tu t'ais évanouie. Tu tremblais et tu faisais des grimaces dans ton sommeil, comme lors d'un mauvais rêve. J'ai cru que tu étais en-train de mourir. J'ai léchée ton visage, mais ça ne t'a pas réveillée.

La renarde pencha la tête sur le côté, l'air de lui poser une question, de lui demander ce qui lui était arrivé. Une queue d'écailles bleues-grises entra dans le champ de vision du coin de son oeil droit, et elle préféra dire, avant d'être accusée à tord :

Je te rassure tout-de-suite : je n'ai pas touchée à un seul de tes poissons, bien que sois restée ainsi pendant...

elle jeta un regard rapide à la lune avant de la regarder à nouveau...

au moins trois heures.

"3 heures ... j'ai rêvé effectivement. Mai ce n'est pas très important."

La renarde avait la tête de côté et regardait l'humaine que Blancka été devenue. La louve se mit sur les genoux et râla en voyant les poissons étalé sur le sol. Elle se mit à les ramassés et à les mettre dans le sac le dos tourné à la rouquine. Tous les poissons été intacte, ce qui confirma à Blancka les dire du renard. D'après elle, elle avait 3 ans dont 2 qu'elle avait passé avec sa mère. Elle été jeune mais avait l'air très rusé. Blancka se retourna, et se leva. Elle remit le sac sur ses épaules et se mit assise en tailleur. Dans cette position, elle pouvait amplement admirer les courbes de la renarde. Elle était fine mais musclée malgré ses jeunes années. Elle avait des pattes puissantes. Ses muscles se dessinés sous ses courbes fines.

Toujours sur ses gardes, elle entendit quelqu'un qui jetait un mégot sur le sol. Elle reconnaîtrait ce bruit entre tous ! Elle tourna la tête et vit un humain qui approchait, un fusil pendant à son épaule, il été habillé d'un bermuda kaki et d'un T-shirt brun. Elle se mit sous forme lupine fit un signe de tête en direction de l'homme à la rouquine et détala sans demandé son reste. L'homme au loin déposa le fusil dans un coin sombre et prit lui aussi forme lupine. Il courra au devant de la love brune et l’appela.

"Petite louve ! Ne court pas comme ça ! je t'en prie."

En entendant ce nom, elle se stoppa et se retourna d'un mouvement. Le loup blanc lui sauta dessus et l'abattit sur le flanc. Il la regardait de cet air moqueur qu'elle détestait tant. Il lui fit un grand sourire et reprit forme humaine pour enfuir ses mains dans les poils de la louve.

"Ne me touche pas ! Idiot !

_ Ahahahah ! cette fois, le regard qu'il jeta à la louve n'était pas du tout moqueur. Il était plutôt enjôleur et protecteur.

_ Encore toi Lucas ! Veut tu bien me laisser me relever ?

_ Oui bien sur madame."

Blancka reprit forme humaine et Lucas en profita pour lui prendre la main. Blancka lui jeta un regard lourd de sous-entendu et grogna. Lucas rigola et lui lâcha la main. Il partit en direction de l'endroit ou il avait laissé son fusil et remit l'arme sur son épaule. Lucas revint vers Blancka et lui adressa un sourire sarcastique. elle lui tira la langue en réponse.

(Hors JPR : bon j'avais pas trop d'idée mais ca te donne un nouveau point de départ!)

[Oh, ne t'en fait pas, ton poste était très bien, et il m'arrive souvent à moi-aussi de manquer d'idée Wink

]

Le coeur de la jeune renarde battait vraiment très fort dans sa poitrine, tendis que la fille-louve se redressait et se remettait sur les deux tiges couvertes de peau qui lui servaient de jambes... Rexia avait maintenant peur, plus que lorsqu'elle avait rencontrée Blancka pour la première fois, et elle ne put retenir deux nouveaux pas en arrière devant sa nouvelle forme en face de qui elle devait lever haut la tête, afin de pouvoir regarder le visage. Ce n'était pas vraiment de Blancka, qu'elle avait peur... en fait, elle avait peur de sa nouvelle forme. Toute sa vie, la petite bête rousse avait fuit la présence des humains, s'était cachée d'eux, avait effacée chacune de ses traces dans le but d'éviter qu'elle se fasse un jour remarquer et trouver... elle ne s'était d'ailleurs jamais retrouvée aussi près d'un "humain" de sa vie. Et maintenant, elle se tenait à côté de cette louve sous sa forme humanoïde... elle n'aimait pas beaucoup cette situation, elle la préférait sous sa vraie forme. D'ailleurs, si elle n'avait pas su que sous cette carapace faite de peau et de tissus se cachaient en réalité le coeur et l'esprit de la louve qu'elle avait rencontrée, elle aurait pris ses pattes à son cou.

A distance, donc, Rexia observa la fille-louve récupérer ses poissons... même en imaginant qu'elle ait eue encore faim... d'ailleurs, la jeune renarde avait le défaut d'être gourmande, mais elle avait appris, au fil du temps, à se contrôler... son instinct de survie lui aurait interdit de manger le trésor d'une louve. Les chiens étaient stupides et paresseux, les chats étaient feignants et faibles... eux, elle n'avait aucun scrupule et aucune peur à les voler, et même, parfois, elle prenait le malin plaisir de vider la gamelle de tel ou tel animal domestique qui l'avait pourchassé ou l'avait insulté... mais un loup, ça, ça aurait été trop dangereux. Rexia n'avait beau n'avoir rencontrée aucun loup jusqu'à ce jour, elle connaissait des légendes... c'était des êtres tento sages, tento maléfiques, féroces et puissants, susceptibles et rancuniers, qui pouvaient suivre une proie durant des lunes et des lunes... une proie, ou un voleur. Voler cette louve l'aurait assurée de lui attirer son courroux, elle ne tenait pas à se faire pourchasser et déchiqueter dans la ville qui l'avait vue grandir. Et donc, malgré l'odeur alléchante des poissons, elle l'avait ignorée, elle avait résisté à l'envie d'en goûter un, ou de le voler dans le but de le mettre de côté pour le manger plus tard.

La louve avait gardée sa forme humaine, ce qui ne plaisait par forcément à la renarde. Elle se demandait si il serait insultant de sa part de lui demander de reprendre forme canine, parce qu'ainsi, elle la mettait mal à l'aise... mais finalement, après quelques minutes, elle commença à s'y habituer, et à se détendre un peu, bien que ses oreilles restaient en arrière en signe de crainte. Tout comme Blancka l'observait, Rexia observait Blancka, apprenant un peu plus que ce qu'elle savait sur la morphologie des humains comme elle en apprenait plus sur les renards. Elle vit, à force d'observer le visage de sa forme humaine, qu'il y avait quand-même de grosses différences avec les vrais humains... les traits d'un homme pouvaient être grossier, alors que les traits de l'imitation de cette humaine frisaient la perfection. Ils étaient plus sauvages, plus beaux, et il y avait toujours cette lueur animale dans le regard. La rouquine se demanda de quoi une louve pouvait bien rêver, pour se retrouver dans cette état... mais elle se dit que si elle ne lui en avait pas parlée, c'était que ça devait ne pas la regarder, et elle abreuva donc sa curiosité en continuant à regarder ses traits d'humains...

Rexia entendit plus les bruits de bottes que le bruit du mégot jeté par-terre, mais ça ne changea pas la fait qu'elle entendit elle-aussi la présence de l'intrus... elle remua d'abord les oreilles, dérangée par le bruit, puis tourna le museau... ce fut la présence de l'arme sur cet humain qui la fit paniquer : elle se mit sautiller sur place, les oreilles alertes, le poil errissé, tout en hurlant :

Chasseur ! Chasseur ! Chasseur ! Chasseur !...

Blancka l'avait vue aussi, elle prit la fuite, reprenant forme animale... sans-doute était-elle plus rapide, ainsi... et Rexia l'imita. Alors que la louve continua tout-droit, la renarde, elle, préféra plonger dans les ténèbres, sur le bord de la rue. Elle savait que le long du mur se trouvait un tuyaux, une ancienne conduite d'égouts, condamnée, mais assez grande et profonde pour qu'elle puis s'y glisser et s'y cacher. Elle entra dans le trou et arriva vite au fond, là où des briques bloquaient le chemin. Elle se retourna difficilement et, la respiration forte, regarda une paire de jambes passer devant-elle... ouf, sauvée, il ne l'avait pas vu ! Elle avait très tôt appris que la meilleur cachette pour échapper à quelqu'un, c'était sous le nez de cette personne. Mais elle se sentait bête : sa rencontre avec la louve lui avait détourné l'attention et l'avait rendu négligente. Si sa mère avait vue ça, elle lui aurait mordue le museau pour lui apprendre à faire attention. Et surtout, elle s’inquiétait pour Blancka... elle s'attendait à tout-moment à entendre un coup de feu...

... un coup de feu qui ne vint pas. Elle entendit seulement les bribes d'une conversation entre la louve, et ce qu'elle supposa être le chasseur. Des bribes d'une forte conversation... une dispute ? La louve cherchait-elle à négocier ? Mais tout ce qui intéresserait le chasseur, ce serait sa fourrure. Le coeur de Rexia battait si fort qu'elle avait l'impression de l'entendre frapper à l'intérieur de ses oreilles... elle ne comprenait pas ce qu'ils disaient. Elle resta quelques minutes blottit au fond de sa cachette... toujours pas de coup de feu, seulement des mots. Elle rampa sur le sol et alla risquer un petit coup-d'oeil.

Seul son museau et ses yeux sortirent du tuyau, aplatis par-terre pour passer plus inaperçue. Elle repéra la louve, sous forme humaine, à sa droite... elle tirait la langue au chasseur qui lui tournait le dos, le fusil à l'épaule. Ce comportement étonna la renarde, qui se demanda si elle risquait quelque-chose ou pas... finalement, hésitante, et tremblante, elle finit par appeler :

Blancka ? Je peux sortir ? Il n'y a pas de danger ?

"Non Rexia ! Il n'y a pas de danger ! Ce n'est qu'un imbécile ..."

En disant ces derniers mots, elle avait regardait Lucas avec un air accusateur. Celui- ci lui avait répondu par un sourire et c'était retourné pour voir la personne en question. Il fut surpris de voir le bout de museau d'un renard et l’accueillit chaleureusement.

"Non ma petite dame ... Rexia ! C'est ça ? Je ne suis pas un tueur en série, ni un chasseur !

Cela n'amusait pas Blancka et elle croisa les bras sur sa poitrine en secouant la tête et en soupirant. Lucas se retourna toujours le sourire aux lèvres et regarda Blancka celle-ci le regardait aussi. L'autre souleva un sourcil se qui eu pour effet de faire sourire Blancka, d'un de ses rares sourire ! Elle regarda encore l'homme qu'elle avait devant elle avant de se pencher vers la cachette de la rouquine. Lucas fit un pas, puis attrapa la main de Blancka, elle leva les yeux vers lui l'air contrarié et il leva de nouveau un sourcil, il avait décidément l'art de la faire sourire. il prit son autre poignet pour la forcer à le regardait. Il était fort, car malgré ses tentatives pour se libérer, rien ne se passa. Alors elle se souvint De l'épisode de leur rencontre. Lucas, ce loup blanc, ce loup qui avais en quelques sortes sauvé Thais ! Et qu'elle avait pris pour un chasseur ce jour la. C'était encore arrivé ! Elle l'avait encore prit pour un chasseur. Mais d'ou lui venait cette manie de porter un fusil de chasse à l'épaule ? Cette fois, elle ne pu retenir ça question car il l'a regardait l'air d'attendre quelque chose.

"D'ou te vient cette manie de te balader avec un fusil ?

_ C'est pour défendre les jeunes filles en détresse ! Ironisa-t-il."

Est-ce qu'il parlait de Blancka la ? Ou est-ce qu'elle rêvé ? Elle ne pu pas non plus empécher cette remarque de franchir ses lèvres.

"Tu parle de moi là ?

_ Tu n'est pas la seule fille sur terre Blancka ! Il avait posé son menton dans sa main droite et posé son coude droit dans sa main gauche cette dernière plié contre son ventre faisait des vas-et-vient quand il respirait.

_ Ca je le sais merci ! Rétorqua-t-elle sèchement

_ Eh ! Ce n'est pas ce que je voulait dire ! Je voulais juste te dire que malgré que c'est ... il se stoppa puis reprit. En faite ... Tu es jalouse ? Son regard c'était illuminé et il avait levé la tête.

_ Non ! Bien sur que non ! Pourquoi serais-je jalouse ? Et de qui ?

_ De mes autres conquêtes pardi ! Voyons ... 1, ... 2, ... 3, ... 4, ... 5, ...

_ Assez ! C'est bon j'ai compris !

_ Tu vois que tu es jalouse ! Tu voudrait être la seule de mes conquêtes que je protège ?

_ Ne me considère pas comme une de tes conquêtes ! C'est clair ?

_ Très madame ! Tu es très jalouse !

_ Arrête de raconter des bêtises ! Je ne suis pas "jalouse" !

_ Ahahahah ! D'accord ! D'accord ! Je ne t'embête plus. Promis !

_ Parfait !"

Alors Blancka se tourna vers la rouquine et s'avança vers en soupirant.

[Désolée, c'est une période où je manque cruellement d'inspiration Mad

]

Un imbécile ? Rexia n'était pas entièrement rassurée pour autant, surtout à cause du fusil qui dépassait toujours de l'épaule de l'humains, mais elle comprit que Blancka ne se trompait pas, qu'elle ne risquait rien... donc, si elle n'alla pas jusqu'à sortir entièrement de sa cachette, elle rampa quand-même sur le sol et en sortit la tête entièrement, observant les deux êtres sous forme de bipède qui semblaient à la fois se disputer et discuter comme deux vieux amis, comme deux membres de la même famille... dès la première phrase de la louve, la renarde avait comprit que ces deux-là se connaissaient. C'était obligatoire, pour qu'elle soit aussi catégorique sur lui. Elle les observa un instant... ils ressemblaient presque à un vieux couple, et cela la détendit et la fit même rire. Elle vint un peu au secour de son amie louve en faisant remarquer :

On se demande effectivement pourquoi Blancka serait jalouse... et pendant qu'on y est, on pourrait aussi se demander pourquoi tu cherches à la rendre jalouse.

Tout-deux s'approchèrent d'elle, et, timidement, la rouquine finit par sortir de sa cachette... oh lala, elle se sentait drôlement petite, à côté de ces deux loups à l'apparence humaine ! Et si elle avait comprit que le mâle n'était pas un danger, qu'il n'était pas un chasseur... et qu'elle se mit à supposer que sa façon de se balader avec un fusil était également pour lui un moyen de passer plus facilement inaperçu au milieu des autres bipède plus que pour protéger les "demoiselles en détresse", comme il le disait si bien... ça ne changea pas le fait qu'elle se sentait assez mal à côté de deux humains, dont un était armé. Elle plaquait ses oreilles contre son crane et sa queue était basse, d'un air un peu soumise... elle ne se sentirait pas totalement rassurée temps qu'ils n'auraient pas tout-deux repris leur forme de loup...

Enfin, leur forme de loup... Rexia imaginait qu'il était lui-aussi un loup, bien qu'elle ne l'ai pas encore vu sous sa véritable forme... une louve ne pouvait pas devenir ami avec un homme armé, enfin, tout-du-moins, un renard ne le ferait pas. Elle décida que, dans le doute, le mieux était toujours de demander :

Oui, je m'appelle bien Rexia. Toi, par-contre, je n'ai pas entendu ton nom, j'étais trop occupée à me cacher et à te prendre pour un chasseur. J'imagine que tu es un loup, toi-aussi ?

Et si c'était vraiment la cas, la renarde se sentirait vraiment très chanceuse ! C'est vrai, après-tout, les renards ne vivaient pas très longtemps... entre une dizaine et une quinzaine d'années, tout-au-plus... et peu avaient la chance de pouvoir affirmer qu'ils avaient un jour rencontrés un loup... elle, Blancka était la première qu'elle croisait, alors si elle en croisait deux durant la même nuit, c'était vraiment de la chance... de toute façon, à survivre comme elle le faisait, elle s'était toujours considérée comme une renarde chanceuse.

"Oui ! Ce monsieur qui s'appelle Lucas est bien un loup.

_ Moi aussi je t'aime Blancka ! Lança Lucas en la dévisageant."

Blancka grogna et lançant un regard lourd de reproche à Lucas et se transforma. Lucas en fit de même et s'approcha près de la renarde. Il la renifla et retroussa le nez puis recula pour se mettre à la même hauteur que Blancka. Il regardait la renarde avec intérêt et ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais Blancka le devança.

"On a pas besoin de tes commentaire Lucas !

_ Oh ! Mais je suis sur que ton amie voudrait les entendre !

_ Non ! Laisse nous et laisse moi Lucas !"

Blancka reprit forme humaine et alla s'adosser contre une mur. Lucas se transforma aussi et s'assis en face d'elle. Blancka avait la tête baissé sur ses pieds et les regardait. Lucas la regardait en inclinant la tête sur le côté. Puis il regarda de nouveau la renarde et il remarqua pour la première fois qu'elle était en position de soumission. Son instinct lui ordonnait de commander, mais un autre part de lui, sa part humaine le regardait en fronçant les sourcils. Il reporta son attention sur Blancka qui avait levait la tête et le regardait. Lucas plongea son regard sombre dans les yeux brun de Blancka. On pouvait tout de suite voir que ses yeux virés au gris. Elle était triste et n'aimait pas rembarrer les gens comme ça, mais Lucas faisait tout pour l'énerver et ca avait pour effet de la mettre à bout ! Ce qu'elle supportait mal ...

Elle regardait elle aussi les yeux gris de Lucas, il avait un regard chaleureux, ce qui lui rappelait le loup blanc dont elle rêvait tant. Blancka se sentit rougir et elle détourna les yeux. Elle porta son regard sur Rexia et eu subitement envie de s'en aller. Elle décocha un semblant de sourire à Rexia pour lui dire au revoir, elle fit un signe de la main à la renarde et à Lucas et partit sans un mot. Elle alla tout droit sur quelques mètres puis tourna à droite à un croisement. Elle se retrouva dans une ruelle sombre, en avançant, elle remarqua un corps à terre. Elle s'approcha et vit que c'était une jeune fille. Elle était étendue sur le sol et était couverte de bleue. Blancka eut un moment de panique mais se reprit. Elle s'accroupit près du corps et posa son index et son majeur sur la gorge de la jeune fille, sur la carotide plus précisément. Blancka tomba sur les fesses et recula grâce à ses jambes vers le mur. La fille allongé sur le sol était morte. Son parfum était enivrant, elle portait une mini-jupe noir et un top rouge qui lui arrivé juste en dessous des seins.

Lucas arriva peut après. Il constata lui aussi la mort de la jeune fille. Il laissa courir ses doigts sur sa gorge.

"Pauvre enfant ... Soupira-t-il"

Il laissa sa main effleurer les cuisses de la jeune fille et Blancka se bougea pas. Elle était choquée ... elle venait de découvrir un corps dans la rue. Ses yeux était devenu presque noir ! Lucas lui, continuait de prodiguer des caresses à la fille. Il jeta un regard inquiet à Blancka et en voyant qu'elle ne bougeait pas, il soupira. Il s'allongea à côté de la jeune fille et caressa ses cheveux, puis sa joue, puis sa gorge. Il descendit le long de son buste pour passer un main autour de la taille de la fille. Il soupira encore.

"Elle s'appelle Violette, c'était ... ma petite amie ..." Blancka n'en fut que plus choqué ! Sa petite amie ?

Lucas remonta sa main jusqu'à la poitrine de Violette et passa sa main en dessous du top de cette dernière. Il lui enleva et embrassa le haut de sa poitrine. Ensuite, il prit la tête de Violette entre ses mains et l'embrassa. Un larme coula le long de sa joue, il l'essuya du revers de la manche et remit son top à la jeune fille. Il déposa délicatement un baiser sur son front et se tourna vers Blancka qui pleurait sans s'en rendre compte. Elle n'était pas encore remise de la mort de la jeune fille qu'on lui apprenait que c'était la petite amie de Lucas !

Lucas se mit a genoux devant Blancka et l'enlaça avec force, comme si le fait de la serrer de plus en plus fort aller faire se stopper les larmes et l'état de choque dans lequel elle était plongé.

De toute évidence, avec la première phrase qu'elle avait dit au dénommé Luca, Rexia avait mise la griffe en pleine dans le mille... "Moi aussi, je t'aime, Blancka..."... il n'y avait que deux genres d'individus qui pouvaient dire ça à une femelle, même lorsque ce n'était que pour plaisanter : les frères et soeurs ou les cousins et les cousines, et les amoureux transits. La renarde mit le bout de la patte devant son museau et étouffa ainsi son petit rire... ces deux loups réagissaient comme un jeune couple, dont les membres n'étaient pas encore sûr d'être ensemble et de savoir si ils s'aimaient assez pour la vie à deux... la louve passait son temps à nier cet évidence, et son mâle, lui, préférait prendre ça à la plaisanterie. Si elle se laissait aller, elle aurait peut-être poussée un soupir nostalgique... elle aurait bien aimée vivre ce qu'ils vivaient... enfin, elle voulait surtout dire avoir quelqu'un à aimer. Mais hélas, à part ses frères, sa soeur et sa mère, Rexia n'avait jamais rencontrée d'autre renard, ni mâle, ni femelle... elle en venait à se demander si la faim, la maladie, les chasseurs et les chiens n'avaient pas emportés les autres renards des villes, ne laissant en vie que Xyria et ses petits. En tout-cas, Rexia était presque certaine qu'elle était l'une des dernières renardes de cette ville... elle les aurait forcément rencontrée, les autres, sinon... oh, il ne fallait pas qu'elle songe à cela, sinon elle allait devenir toute tristounette.

A moins que les autres renards des villes vivant à Freezz City, contrairement à elle, aient finis par s’apercevoir qu'ils possédaient eux-aussi le don de prendre forme humaine, comme leurs cousins les loups. Là, il était donc normal qu'elle ne les ait jamais vu, car ils auraient étés assez rusés pour apprendre à se fondre dans la société humaine. Mh, prendre forme humaine... c'était là un pouvoir qui lui aurait été fort utile. Seulement voilà : Xyria, sa mère, faisait partie d'une famille de renard qui pouvaient le faire, mais qui ignoraient tout de cette évolution... elle n'avait pas enseignée cela à ses filles et ses fils, donc aucun membre de la portée de naissance de la renarde ne savait le faire, et ils ne s'en savaient pas capable... il était étonnant qu'ils aient pus survivre si longtemps sans cela, mais les renards étaient malins et ils savaient se fondre dans le décors.

Par la suite, les évènements s’emmêlèrent si vite qu'elle ne comprit pas forcément tout... d'un coup, Blancka décida qu'il était temps pour elle de partir. Elle se contenta alors de lui adresser un chaleureux sourire, puis lui fit un signe de la main et s'en alla, bientôt imité par Lucas qui partit à sa suite... ils laissèrent la renarde seule, toute surprise... ils étaient partis finalement aussi vite qu'ils s'étaient rencontrés... est-ce que c'était ça, la politesse, chez les loups ? Oh, et puis, Rexia ne s'en sentit pas vexée, en fait... ils avaient surement des choses plus importante à faire que de tailler la causette avec elle... survivre, par exemple. Elle passa un instant à méditer sur les étranges évènements de la nuit, se dit que si un jour elle recroisait un membre de sa famille, elle n'hésiterait pas à se vanter de cette rencontre... puis finalement, partit à la suite des deux loups. Elle ne les suivait pas, cependant, elle ne faisait que prendre la même direction, et elle allait tourner dans l'angle de rue inverse à celui par où ils étaient partis... elle rentrait chez-elle, à la décharge.

Mais, une fois de plus, quelque-chose chamboula son idée : des bruits de sanglots, qui venait de derrière-elle, par là où étaient partis les loups. Elle s'arrêta et se retourna, hésitante... serait-il prudent qu'elle aille voir ce que c'était ? Elle décida que non... cependant, sa curiosité, sa solidarité animal, tenait quand-même à ce qu'elle y aille, tout-cela l'emporta sur son instinct. Alors elle fit demi-tour et, furtivement, rapidement, se dirigea vers le bruit des pleures. Elle retrouva Blancka et Lucas enlacer l'un avec l'autre, à genoux, toujours sous forme humaine... c'était eux, qui pleuraient, et elle n'avait jamais vue personne d'aussi abattu. Près d'eux se trouvait le corps sans vie d'une jeune fille.

Une connaissance ? Une autre louve ? Elle supposa que oui, car sinon ils ne seraient pas aussi touchés par cette mort. Rexia passa à côté d'eux, leur lança un regard désolé, mais aucun d'entre-eux ne fit attention à elle... alors elle s'approcha du corps et se mit à flairer... elle ne sentait pas la jeune fille, mais l'air autour d'elle. Elle cherchait à déterminer la raison de la mort... Rexia avait vécue assez longtemps en ville pour savoir une chose : peu importe l'espèce, la mort n'apportait jamais rien de bon lorsqu'elle avait lieu dans la rue. Elle annonçait toujours une maladie, un accident... ou un sadique. Elle observa un peu les parties de peau nue couvertes de bleus de la fille, les quelques traces de sang sec, et finalement détermina que...

Battue à mort,

chuchota-t-elle...

... elle continua à avancer, guidée par une odeur de peinture froide, et trouva une bombe vide en dessous d'un étrange dessin tagué sur le mur, des lettres biscornues dont elle n'arrivait pas à déterminer la nature, ni la signification. Elle devina ce qu'il s'était passé, pour y avoir déjà assisté. Elle oublia temporairement sa crainte des deux loups-humains, afin de les aider. Elle retourna près d'eux pour leur annoncer :

Des jeunes voyous qui sortent la nuit, des punks... je suis désolée, mais ils sont tombés sur votre amie. Nous ne pouvons pas rester ici. Si ils sont encore là et qu'ils nous trouvent, ils nous réserveront le même sort. Et en plus...

elle ramena sa queue entre ses pattes, comme pour la protéger, tremblant à cette pensée...

ils vont surement m'arracher la queue pour en orner un casque. Je connais bien ces rues, je peux vous mener en lieux sûr pour la nuit, si vous voulez.

"Battue à mort, chuchota Rexia"

Le silence qui suivit fut lourd. Lucas s'était redresser en entendant cela. Il avait ouvert grand les yeux ! Blancka le regardait avec appréhension ... Qu'avait-il derrière la tête ?

"Des jeunes voyous qui sortent la nuit, des punks... je suis désolée, mais ils sont tombés sur votre amie. Nous ne pouvons pas rester ici. Si ils sont encore là et qu'ils nous trouvent, ils nous réserveront le même sort. Et en plus... elle ramena sa queue entre ses pattes et trembla légèrement. Ils vont surement m'arracher la queue pour en orner un casque. Je connais bien ces rues, je peux vous mener en lieux sûr pour la nuit, si vous voulez.

Lucas éclata de rire. Il se retourna vers la renarde les regard plus noir que la nuit elle-même.

"Tu ne sais pas se que moi je suis capable pourtant tu n'as pas peur ! Tu n'est qu'un renard idiot !

_ Lucas ... arrête ! Ca ne sert à rien ... Ca ne l'a ramènera pas ... lâcha Blancka.

_ J'en ai marre ! Elle croit qu'elle peut venir et dire qu'une louve ... Ma louve ! c'est faites tuée ?

_ Lucas elle ne savait pas ...

_ Ce n'es pas le problème !

_ Si ... tout est la ! Elle est morte et ...

_ Je veux tuer ceux qui ont fait ça ! Je veux tous les tuer ... Lucas tomba à genoux devant Blancka en pleur."

Blancka fut d'abord énervée mais en voyant Lucas s'effondrer elle fut prise pour lui de compassion. Elle savait ce que ça faisait de perdre quelqu'un ... Elle s'approcha de Lucas le mit debout, enroula son bras autour de la taille du loup, et passa le bras de ce dernier au dessus des épaules de la louve. Elle se tourna vers la renarde.

"Excuse le ... il n'est pas dans son état normal ! C'était sa petite-amie ... Tu peux ... si ça ne te dérange pas nous montrer la route ?"

Blancka en avait vraiment marre, et cela devait se voir dans ses yeux. Marre de s'excuser pour les autres, marre des s'excuser tout court ! Elle aurait voulut s'enfuir et ne plus jamais revenir. Mais on avait besoin d'elle ici et elle n'avait pas d'autres choix : elle ne pouvait pas laisser Lucas !

[HJDR : désolé pour cette attente ... je ne savais pas trop quoi faire donc voilà !]